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Longue Marche

by Atelstan

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1.
Via doloresa 01:34
2.
Nous sommes, oh très simples et gais pèlerins allant Ouidah par mont et par vaux ; Arpentant, d’un simple bâton armé ; oui veux de pauvreté nous fîmes ; De bourgs en hameaux nous passons les cols et s’ouvre à nous ce paysage ; Cette terre à la frontière ; carrefour d’idées nouvelles ; Mais rien, oh non rien ne vaut ici que l’on se batte ; Nous ne sommes que gens simples ; autrefois cerfs puis vilains ; Estoi notre destin ; que de réaliser par la révélation faite ; Qu’en le Christ estoi la vérité, le chemin et la vie ; Nous ne sommes que vagabonds en ce monde ; Et rien Ouidah ne nous retient ; Si ce n’est la splendeur de celui à jamais demeure ; Estoi son royaume ; Oh notre Roy n’est point qu’un simple homme ; Il l’est mais estoi davantage ; A son service ; pour sa noble cause nous allons ; oh notre Roy ordonne ; que ton esprit estoi sur nous ; Nous irons ; Nul ne sait où l’hiver nous passerons ; Demandez et vous recevez ; et la Foi estoi notre ; Demandez et recevez ; et la paix notre humble âme envahi ; Oh que de querelles au milieu des hommes ; bruits de batailles lointaine ; sombres dessins ; Mais avec sa parole ; notre épée à la tranchant d’un noble acier ; avec la Foi notre bouclier estoi impénétrable ; Nous n’attendons rien en ces contrés ; que sa volonté soit faite ; qu’aux siècles des siècles son glorieux nom élevé ; Et de nos mains de vilains calleuses nous travaillâmes ; A qui pouvons-nous rendre Grâce ? Certes pas au pape ; car nous servons ; Et les décades passent ; et dans notre vieillesse la joie persiste ; Nous méditâmes ; et alors que la mort au fond de la sombre vallée survient ; Notre protecteur ainsi qu’il est écrit apparu ; Oh Ouidah que de simples pèlerins nous sommes ; guidé par le désir de l’humilité ; la discipline d’une vie saine ; l’adoration du Dieu trois fois saint ; c’est là en toute chose ce que nous désirons ; A présent ; nos histoires contées ; le peu vu chez les hommes et l’intervention du souverain ; Oh Ouidah à la fin à lui la victoire ;
3.
Il y eut en ces temps fort anciens ; de curieuses imprécations ; quelle félonie dans la brume ; Un scolastique ; aigri rédigea ; un long chemin de moult violences s’étira ; Maleus malificarum ; le manifeste lâché en terre chrétienne ; la bête inarrêtable ; Besognant en des gestes impies ; convoitant en sa demeure celles-là même qu’il vilipendait avec force ; ces bravades rendirent plus d’une fille malheureuse ; Il suffisait qu’elle soit veuve ; ou folâtrant révélant une marque redouté ; Oh en ces terres que nous connûmes il y eut par-là ; en les environs de Saint Jean de Saverne de curieux évènements ; une pierre ; antique mémoire que mes saintes pensées ne peuvent concevoir ; On le dit rassemblement d’une gente féminine ; qui oh malheur comme le dictait l’obscur écrit était à la cause du malin acquise ; Mais que d’hystérie ; là même où nous prouvâmes la fausseté de l’accusation ; la haine suscitait par ces inquisiteurs en livra plus d’une aux flammes ; Afin de distiller chez les marmots la putride émotion ; très tôt les histoires navrantes circulèrent ; On disait tout bas ; Ouidah dans les chaumières et masures ; qu’à la tombée du jour ; se rassemblait le cortège impie qui passant sur de fantasques créatures allaient commettre l’impudicité auprès du mauvaise amant en la colline redoutée du Batsberg ; Ouidah ; nous autres pauvres compagnons avaient prouvé ; et démenti cela ; car en cette terre rien de maléfique ne se produisait ; Si ce n’est l’hypocrite condamnation qui du vieil homme aigri le Rhin passé à présent dans les campagnes se diffusait ; Que la peste soit pire ; nous en vinrent à en douter ; car Ouidah ; ces cris de violences ; ces clameurs ; ces terreurs ; non rien oh dans les saintes écritures ne le justifiait plus ; La condamnation frappa l’innocence ; quelques guérisseuses des cavernes ; De leurs refuges furent trainés en place publique ; Et battu ; dévêtu et insulté ; filles de mauvaise vie qu’ils disaient ; Au bois on les attacha ; Puis dans son dernier office ; le prêtre fol lançait l’ordre morbide ; Estoi ainsi en ces terres ; mais par notre Seigneur ; oui bien des gueux dans les forêts se rendaient ; En nous-même ; qui avions prêché la parole nous le savions ; Voici l’histoire tragique que laisse ces quelques lieux ; de la table aux sorcières à Saint Jean ; Souvenez-vous des mortes par le feu ;
4.
Il n’y eut pas d’oraison funèbre ; et les squelettes dansèrent ; que de drôleries macabres ; nous observâmes ici en la ville de l’Est ; Le dégout nous saisit encore ; alors que nous priâmes pour le repos des âmes ; Non rien ; rien en ces jours nous garda ; si ce n’est la chaleur du Christ Ouidah ; Il pleut sur les bons comme sur les méchants ; Oh cela était vrai alors ; Dans ses danses ; hystéries ; tous en venaient à en mourir ; Alors ; nous pensâmes ; la ville frappée par l’infamie ; qu’avait -il put bien se passer ? Pour qu’ainsi se déchaine l’affliction ; Estoi période de famine et de guerre ; Et ces presque morts dansaient ; Ouidah au clair de lune ; dans la clarté du jour ; Il n’y avait rien à y faire ; des hallebardes à la douane ; si ce n’est devant la cathèdre même ; Ainsi ; nous constatâmes ; nous priâmes ; en bons et humiliés pèlerins que nous étions ; Que de plus pouvaient être fait ; et ainsi ; un matin le phénomène cessa ; Il y eut encore des guerres ; la famine et la maladie ; mais estoi le monde ; les Roy et vastes empires à jamais tombent ; Nous comprenions un peu plus le sens de l’Ecriture ; Et ainsi la route nous reprîmes pour dans le sud nous rendre ; tel était le chemin aperçut ; Car à nous même nous n’obéissons pas ; c’est en sa sainte vérité que nous nous reconnaissons ; Alors ; ainsi à l’affut de phénomènes semblables ; nous suivîmes la grande route ; Ainsi toute les villes du sud au nord succombèrent ; il n’y eut rien de plus à faire ; La peste dansante ; tel fut son doux nom ; nul diablerie ; certains nous en furent ; et ainsi à présent par-delà les rues ; d’étranges représentations ; Il vous sera gagné d’observer ; des morts dansant ; nul ne sait plus si de la peste dansante il s’agit ; que cette leçon ; la vulnérabilité ; besoin impérieux de la Vérité ; A jamais ne vous quitte ; Ainsi nous priâmes ; ainsi nous fûmes exaucés ; Mais en ces terres notre voyage n’est pas terminé ; Il est grand temps à la chute des puissants de s’attarder ; que la révélation nous touche ; Et que l’oraison soit faite ; à l’apparition de ces saints signes ;
5.
Par-delà les monts nous allâmes, haletants dans les cols et routes sinueuses ; Les grands chemins nous y menèrent ; Haut ; perché sur quelques affleurement rocheux ; Du chemin des pandours aux pentes escarpées ; en ces hauteurs nombreux barons résident ; Châtelains aux devoirs protecteurs ; la guerre en venant à se porter en ces temps troublés ; Jusqu’à leurs portes ; les bruits menaçant des luttes germaniques ; La prospérité passant ; A l’instar des longs hivers et printemps ; temps de renaissance ; Ouidah en ces terres estoi seigneurs d’un autre âge ; Oh combien de carrières et de castels ; Abandonné aux assauts du temp ; Quand en ces lieux nous nous rendîmes prêcher ; Déjà, d’antiques mottes apparaissaient ; Tandis que le castel de l’évêque passé Saverne s’élève ; Ligne défensive ; présenté ainsi pour diviser et mieux régner ; Ainsi la dîme en ces lieux dit récolté ; Aux vastes richesses de l’évêché en vint à contribuer ; Tandis qu’en leur masures bien des vilains souffreteux en viennent à quémander l’aumône ; C’est la geste du château ; de ces écuries ; bassecour ; herse et pont levis ; du rêve de sombres chevaliers au nom oublié ; Alors que dans le crépuscule ; s’élève érodé les places fortes ; Et que suivant le plus offrant ; ces sieurs se rangent ; les rois se succèdent ; Et ici-bas Ouidah ; Nous comprîmes que Dieu seul est forteresse ; A l’abris de ces remparts ; dans les frondaisons de sa création nourriture nous eûmes à notre disposition ; Estoi festin et forces ; accordé au plus petit ; Ainsi des cours décrépites aux sombres masures ; Nous prêchions ; Mais le temps passa ; et l’empereur unifia ses vassaux ; et les castels de jadis s’en retournèrent à la poussière ; Comme si nonchalamment nous l’annonçâmes ; Tel était les forts d’antan ; et à l’instar des païens ; Rien que des amas subsistèrent ; Une époque nouvelle devança les ambitieux de la montagne ; Balayé furent les espérances de conquêtes des manants ; Et ils n’eurent bientôt plus que leur filles à marier pour s’assurer un semblant d’avenir ; Mais parfois ; errant par mont et par vaux ; Peut s’apprécier et se distinguer la masse sombre du castel ; Tel est la geste castrale ;
6.
Cheminement 06:08
En ces temps de doute et d’affrontement ; s’éleva de Strasbourg la contestation ; Et ainsi au milieu de la tourmente ; Le religieux connu des transformations à nul autre pareil ; Par-delà les frontières ; La nouvelle s’était rependue ; Des thèses furent affichées ; l’époque du renouveau s’annonçait ; Et dans la nuit sans lune ; Alors que le commerce des indulgences battait son plein ; Des voix s’élèvent ; Face à la dépravation du saint siège ; La révolte dans les campagnes gronde ; La chasse étant donné ; rien de pareil nous constatâmes ; La Parole ; sa Vérité s’étendait du nord au sud et d’Est en Ouest ; En ces temps ; il se disait qu’en la décapole la piété gagna les masses ; et sous la pression ; les évêques reculèrent ; En un temple nouveau ; le culte fut donné ; et déjà les clameurs s’élevaient ; Nos mentors ; D’Ockham à Padou nous appelaient à changer nous aussi ; Estoi en cette année que la Foi catholique nous délaissâmes ; aux bruits lointains des martyres ; En République tchèque ; Il se disait qu’un simple prédicateur de notre trempe fut mis à mort ; Accusé à tort par l’inquisition ; une époque nouvelle s’ouvrait ; Car déjà les réveils se multipliaient ; Sous nos yeux ; tel une chappe de plomb ; l’église s’effondrait ; Pour ainsi mieux renaitre par la Grâce de notre sauveur ; Nous n’avion en ces temps rien pour nous même ; Si ce n’est émerveillement et reconnaissance ; En cette période ; alors que les princes protégeaient le renégat ; Cependant il y eut outrage ; Du milieu des paysans la révolte gronda ; et la charge fut donnée ; Balayé ; le culte de l’ordre revint ; Dans notre effarement cependant nous vîmes tel la mer séparait moult courants se développer ; Bientôt viendrait pour nous la persécution ; à l’aune des temps modernes ; Alors que les guerres d’antan se firent lointaines ; C’était le bruit de remouds nouveaux ; La guerre ; la peste ; la famine ; quelles vérités mortelles !!! ; Mais espoir nous ne perdîmes point ; Car à présent nous vîmes l’Eglise à l’instar des apôtres ; divisée le bon et mauvais grain attendant la fin ; Et dans ces derniers instants ; alors que le monde convulse au court du temps et du passage des époques ; l’humilité de la vieillesse nous revêtîmes ; Nous avions vécu assez longtemps ; Pour voir au cœur de l’Homme demeurait le péché ; Non rien si ce n’est notre Dieu ne peut à présent le sauver ; Sa bonne volonté ; la lutte incessante dans laquelle il fut prise dès le début et jusqu’à la fin ; Tout en ce jour nous apparaissait ; Nous étions enfants ; nous rejetions l’enfance à l’entrée dans l’âge adulte ; Que demeure à présent au milieu de nous la Foi, l’Espérance et l’Amour ; Mais la plus grande des trois reste et restera l’Amour ; Notre connaissance nous quitta ; notre vie passa tel une vapeur ; et ultime oraison nous vécûmes apatrides ; A présent ; après la douleur et le remords ; le chemin de la souffrance ; Que vienne la vie nouvelle ;
7.
Et l’aune d’une vie nouvelle ; Nous étions à la fin du chemin ; tenant en nos mains ces rameaux ; Revêtu d’un blanc de nacre ; et de la sainteté de sa présence ; à son approche nous chantâmes ; Un chant nouveau ; Des paroles de renaissance ; il n’y avait plus de haine ; de guerre ou de violence ; le cœur de l’Homme racheté par le sang de l’agneau ; A présent chevauchant ; la dernière bataille ; L’affrontement finale approchait ; les bêtes impuissantes ; la violence déchainé sur terre ; Rien ; Oh non rien n’allait à présent empêcher sa victoire ; La bête montant de la mer ; celle venant de la terre ; leurs fidèles impies ; C’est la fin des temps ; Ultime révélation ; Les sceaux brisé un par un ; et les plais déferlant ; Le faux prophète ; l’anti christ lâché sur la terre ; dans la clarté nouvelle ; Cette révélation nous apparait dans sa Vérité ; Et le nombre tant de fois maudit ; Dans cette scène grandiose ; Guidé par les plaintes des martyrs ; Nous entendîmes le jugement ; Il n’y a plus que majesté chez notre Sauveur ; Plus rien ne l’arrête ; la libération est proche ; Tenir jusqu’au bout dans l’humilité et la confiance ; Tel fut notre grande tâche ; Rien n’aurait pu décider de notre sort si ce n’est le roi de l’univers ; Par le baptême et son saint sang nous étions en vie ; Et sous nos yeux dans le fracas indicible des combats ; Nous assistions témoin de sa pleine puissance ; A la défaite des armées du mal ; Les ténèbres mises à mort ; Jetées dans l’étang du souffre ; La guerre ; la pestilence ; tout arrivé à son terme ; Et nous la vîmes descendre des cieux ; Majesté entre toutes ; reposant sur des pierres précieuses ; aux dimensions divines ; La cité de notre roi ; Les portes à jamais ouvertes ; Tel était le nouveau ciel et la nouvelle terre ; le roi des rois demeurant au milieu de ces fidèles à tout jamais ; plus de nuit dans l’éternité du jour céleste ; Servant du Christ en armes ; A jamais soit rendu grâce à son nom de gloire ; Les peuples et les nations ; Rentrant sous l’autorité de l’unique Roi ; Plus de connaissance ; plus de sagesse ; Or l’Amour rien ne demeure ; Tout est à tous en ce saint lieu ; Les arbres de la Vie ; et les fleuves abondant ; Tous ont désormais accès à la source de Vie ; Tous les textes prenaient sens sous nos yeux bailli ; Nous n’étions plus en Espérance ; Nous constations la Vérité dans toute sa majesté ; Les mensonges ; les traitrises ; les maux qui de notre vivant avaient balayés l’Histoire nous revinrent ; Ce que personne ne comprenait alors ; Cela nous apparus clairement ; les signes ; les prémices que nous avions pu déceler ; Mais à jamais en notre Dieu nous étions remis ; Car quoi en notre intelligence aurait pu révéler quoi que ce soit ? Nous avions dans la simplicité et l’humilité veillé ; Et c’est ainsi ; Que simples pèlerins nous furent saisis par la majesté de notre Sauveur ;

about

This album is the second one of my unblack metal project: Heaven Watch; It is more atmospheric with the add of synth over the guitars and a different technique for drums mix. It is a concept album that depicted the journey of pilgrims during the middle ages. They traveled the Alsatian region in France and talk about the abuses of institutions back in a days. How far away the Church was from the Bible for instance. The other topic is the description of landscapes and a critical approach of History;
I hope you will enjoy the mix and the songs as well as i tried new things in my way of making music for this album;)

credits

released January 15, 2022

license

all rights reserved

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about

Heaven Watch France

An unblack metal project and a one man band that I created in 2016 in Strasbourg, France.
Influenced by black metal first wave project such as Bathory and bands like Obsequiae or in a different style
Evangelist or Wytch Hazel.
The lyrics are about alsacian and medieval folklore and the Bible. Alsace is the region I come from and I'm trying to depict in music her history and my Faith
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